lundi 29 juin 2009
l'hivernage s'annonce
les premières pluies ont commencé à tomber sur l'ensemble du territoire national notamment vers le sud du pays, à louga et dans d'autres régions. La région de Dakar qui n'a reçue qu'une seule pluie et les populations commencent à pendre toutes les dispositions nécessaires pour faire face aux inondations. Dans la banlieue dakaroise, les eaux de pluie prennent une partie des maisons situées au niveau des anciens cours d'eaux. Aprés la sécheresse qu'a connu notre pays depuis les années "80" beaucoup de place d'eau ontb été occupées par les maisons. C'est pourquoi pendant chaque hivernage, ils rencontrent toutes les difficultés pour contraindre l'envahissement de l'eau. Comme le dit l'adage si vous prenez la maison du crapeaud, quand l'hivernage arrive il va la reprendre. Ces pouquoi ces inondations ne sont pas seulement liées à une maison polique de l'état, mais parcequ'ils ont occupés les anciens points d'eaux. Quand les fortes pluies vont commencé à tomber ce sera encore pire que l'année passée parceque la ville est pleins de saletés et les fosses sceptiques se déversent à chaque fois dans les rues. une situation qui va engendrer des maladies comme le choléra et le paludisme car les mouches seront dans ces eaux usées.
mardi 19 mai 2009
Assistance sociale aux nécessiteux
Amadou Diao : « Le Sénégal a besoin d’éducateurs spécialisés pour la réinsertion des personnes délaissées »
Au Sénégal, le nombre de SDF (sans domicile fixe) et de talibés qui rayonnent les artères de la capitale augmentent de plus en plus. Selon Amadou Diao éducateur socio spécialisé il faut des agents communautaires et des éducateurs spécialisés pour aider ces personnes délaissées à retrouver leur autonomie. Amadou Diao est un éducateur spécialisé sorti de l’ENTSS (école nationale des travailleurs socio spécialisés).
Quel est le rôle de l’éducateur spécialisé ?
L’éducateur spécialisé est un spécialiste de l’aide dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. Il est chargé de la prise en charge des personnes en besoin comme les handicapés physiques, les talibés, les orphelins, les familles pauvres et même les malades mentaux. Si on parle d’agent de l’aide se sont vraiment des gens qui sont chargés de soutenir les personnes en état de besoin à sortir de se tracas.
Comment se passe donc le travail, si l’éducateur veut venir en aide à ces personnes ?
Les éducateurs spécialisés sont recrutés dans les ONG (organisations non gouvernementales) ou dans d’autres associations socio communautaires. Dans ce cas l’éducateur spécialisé est chargé de répondre aux besoins de l’organisation. Si c’est dans le cas de la lutte contre la pauvreté, on doit mener une enquête pour faire un recensement de l’ensemble des personnes ou des familles en difficultés. Pour le faire il faut mener d’abord un travail d’étude du milieu. Il y a l’étude du milieu urbain et l’étude du milieu rural qui doit être mené par des éducateurs spécialisés de qualité pour pouvoir canaliser l’ensemble des couches sociales de la population. Pour pouvoir déterminer les différents cas, on fait une analyse générale de la situation. Dans ce cas on ne peut pas prendre toute la population mais nous travaillons dans un échantillon quelconque en tenant compte des réalités du milieu. On ne peut pas travailler avec toute la population mais on fait tout pour que toutes les couches qui la composent soient représentées. Il y a des méthodes et des techniques d’échantillonnages pour pouvoir bien étudier cette population qui est en mutation. Parmi ces méthodes il y a les méthodes probabilistes et les méthodes non probabilistes.
Qu’est ce qu’une méthode probabiliste et une méthode non probabiliste ?
Les méthodes probabilistes sont l’ensemble des techniques qui correspondent à la situation et les méthodes non probabilistes se sont des méthodes qui nous permettent de choisir une fois devant la situation.
Quelle sont les personnes les plus ciblées par les éducateurs socio spécialisés ?
Les éducateurs socio spécialisés travaillent surtout avec les adolescents, mais on exclu pas aussi les enfants. Si c’est les enfants de 0 à 5 ans qui sont orphelins ou leurs parents n’ont pas les moyens pour les bien élevés, je pense que c’est les pouponnières qui sont mieux placées pour les venir en aide. Dans ces centres se sont des jeunes filles qui sont recrutées pour leur prise en charge. L’éducateur socio spécialisé n’est pas en fait abrité à travailler dans ces pouponnières qui peuvent être considérées comme des centres maternelles.
Est-ce que les éducateurs socio spécialisés sont recrutés dans la fonction publique ?
Le Sénégal a besoin d’éducateurs socio spécialisés pour la réinsertion des personnes délaissées. Si on voit que actuellement au Sénégal le nombre de SDF (sans domicile fixe) augmente et la pauvreté gagne du terrain, les autorités étatiques ont besoin d’éducateurs socio spécialisés pour faire face à tous ces maux qui gangrènent le développement du pays. Au niveau du ministère de la justice il y a la direction de la protection sociale (DPS), les centres de sauvegarde et des centres de rotations sociaux. Ces centres recrutent des éducateurs socio spécialisés pour la prise en charge des personnes délaissées. Il y a aussi le ministère de la famille qui a aussi des centres de guide. Des éducateurs socio spécialisés sont recrutés dans ces différents ministères et dans d’autres organisations sociales pour l’aide aux personnes en difficultés.
Aliou Ngamby Ndiaye
Au Sénégal, le nombre de SDF (sans domicile fixe) et de talibés qui rayonnent les artères de la capitale augmentent de plus en plus. Selon Amadou Diao éducateur socio spécialisé il faut des agents communautaires et des éducateurs spécialisés pour aider ces personnes délaissées à retrouver leur autonomie. Amadou Diao est un éducateur spécialisé sorti de l’ENTSS (école nationale des travailleurs socio spécialisés).
Quel est le rôle de l’éducateur spécialisé ?
L’éducateur spécialisé est un spécialiste de l’aide dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. Il est chargé de la prise en charge des personnes en besoin comme les handicapés physiques, les talibés, les orphelins, les familles pauvres et même les malades mentaux. Si on parle d’agent de l’aide se sont vraiment des gens qui sont chargés de soutenir les personnes en état de besoin à sortir de se tracas.
Comment se passe donc le travail, si l’éducateur veut venir en aide à ces personnes ?
Les éducateurs spécialisés sont recrutés dans les ONG (organisations non gouvernementales) ou dans d’autres associations socio communautaires. Dans ce cas l’éducateur spécialisé est chargé de répondre aux besoins de l’organisation. Si c’est dans le cas de la lutte contre la pauvreté, on doit mener une enquête pour faire un recensement de l’ensemble des personnes ou des familles en difficultés. Pour le faire il faut mener d’abord un travail d’étude du milieu. Il y a l’étude du milieu urbain et l’étude du milieu rural qui doit être mené par des éducateurs spécialisés de qualité pour pouvoir canaliser l’ensemble des couches sociales de la population. Pour pouvoir déterminer les différents cas, on fait une analyse générale de la situation. Dans ce cas on ne peut pas prendre toute la population mais nous travaillons dans un échantillon quelconque en tenant compte des réalités du milieu. On ne peut pas travailler avec toute la population mais on fait tout pour que toutes les couches qui la composent soient représentées. Il y a des méthodes et des techniques d’échantillonnages pour pouvoir bien étudier cette population qui est en mutation. Parmi ces méthodes il y a les méthodes probabilistes et les méthodes non probabilistes.
Qu’est ce qu’une méthode probabiliste et une méthode non probabiliste ?
Les méthodes probabilistes sont l’ensemble des techniques qui correspondent à la situation et les méthodes non probabilistes se sont des méthodes qui nous permettent de choisir une fois devant la situation.
Quelle sont les personnes les plus ciblées par les éducateurs socio spécialisés ?
Les éducateurs socio spécialisés travaillent surtout avec les adolescents, mais on exclu pas aussi les enfants. Si c’est les enfants de 0 à 5 ans qui sont orphelins ou leurs parents n’ont pas les moyens pour les bien élevés, je pense que c’est les pouponnières qui sont mieux placées pour les venir en aide. Dans ces centres se sont des jeunes filles qui sont recrutées pour leur prise en charge. L’éducateur socio spécialisé n’est pas en fait abrité à travailler dans ces pouponnières qui peuvent être considérées comme des centres maternelles.
Est-ce que les éducateurs socio spécialisés sont recrutés dans la fonction publique ?
Le Sénégal a besoin d’éducateurs socio spécialisés pour la réinsertion des personnes délaissées. Si on voit que actuellement au Sénégal le nombre de SDF (sans domicile fixe) augmente et la pauvreté gagne du terrain, les autorités étatiques ont besoin d’éducateurs socio spécialisés pour faire face à tous ces maux qui gangrènent le développement du pays. Au niveau du ministère de la justice il y a la direction de la protection sociale (DPS), les centres de sauvegarde et des centres de rotations sociaux. Ces centres recrutent des éducateurs socio spécialisés pour la prise en charge des personnes délaissées. Il y a aussi le ministère de la famille qui a aussi des centres de guide. Des éducateurs socio spécialisés sont recrutés dans ces différents ministères et dans d’autres organisations sociales pour l’aide aux personnes en difficultés.
Aliou Ngamby Ndiaye
lundi 11 mai 2009
Insalubrité à Dakar
Montagne un quartier dégoûtant
Situé derrière l’essencerie Castor entre la commune de Biscuiterie et les HLM, Montagne est un quartier populaire de Dakar où règne une insalubrité totale.
Le samedi à 20heures nous débarquons dans ce quartier connu par la plupart des jeunes qui quittent les campagnes pour s’installer en ville. Dans l’obscurité filles et garçons se promène dans les artères du quartier. Les maisons sont construites en braques et de petites rues séparent les différentes habitations. Dans la rue on sent la mauvaise odeur des fausses sceptiques qui se déversent partout. Certaines maisons n’ont ni électricité ni eau et s’éclaircissent avec des bougies. « Aujourd’hui c’est samedi, jusqu’à l’aube les gens se promène dans la rue » nous lance un passant qui habite dans la localité. « Le quartier est habité par des gens qui viennent des zones rurales, parce que le loyer n’est pas cher et on peut se mettre à 8 dans une chambre et à la fin du mois si chacun cotise 1500F, on peut payer sans aucune difficulté » nous explique un autre. On est entré dans une maison, où filles et garçons sont tous mélangés dans les chambres. On ne parvient même pas à faire le distinguo entre les chambres occupées par des filles et celles occupées par les garçons. Dans la maison, les chambres sont petites et ne font même pas plus de 2m de large. En face se trouve une toilette mal fagotée d’où sort une mauvaise. Dans les restaurants c’est un beau monde qui se grouille pour prendre leur dîner.
Tous les restaurants sont pleins et les uns attendent devant la porte. Dans ce quartier certains soutiennent que la vie est beaucoup moins chère que dans les autres lieux de la ville. C’est l’exemple de cette dame qui est restauratrice dans ce quartier depuis plus de dix ans. « Même si le kilo de riz a connu une hausse, moi je vend un plat de thiébou djeen à 300F parce que c’est beaucoup plus arrangeant et c’est l’exemple de beaucoup de restaurants du quartier. Si on vend un plat à 500F les jeunes n’ont pas suffisamment d’argent pour assurer les trois repas quotidiens » souligne t-elle. Elle envisage toutefois continuer à vendre à 300F même si elle ne gagne pas beaucoup de bénéfice. Dans ce quartier les agressions sont très fréquentes et c’est une zone où la vente de drogue est une source de revenue pour certains jeunes. Un homme à la cinquantaine affirme que « même si la police y fréquente de temps en temps, cela n’empêche pas les gens de s’adonner à cette vente illicite de la drogue ».
Montagne est isolé du reste de Dakar avec un manque d’électricité et de sécurité qui gangrène les activités de la population. Les habitants soutiennent que les autorités les écoutent d’une sourde oreille et ne ménage aucun effort pour améliorer les conditions de vie de la population.
Situé derrière l’essencerie Castor entre la commune de Biscuiterie et les HLM, Montagne est un quartier populaire de Dakar où règne une insalubrité totale.
Le samedi à 20heures nous débarquons dans ce quartier connu par la plupart des jeunes qui quittent les campagnes pour s’installer en ville. Dans l’obscurité filles et garçons se promène dans les artères du quartier. Les maisons sont construites en braques et de petites rues séparent les différentes habitations. Dans la rue on sent la mauvaise odeur des fausses sceptiques qui se déversent partout. Certaines maisons n’ont ni électricité ni eau et s’éclaircissent avec des bougies. « Aujourd’hui c’est samedi, jusqu’à l’aube les gens se promène dans la rue » nous lance un passant qui habite dans la localité. « Le quartier est habité par des gens qui viennent des zones rurales, parce que le loyer n’est pas cher et on peut se mettre à 8 dans une chambre et à la fin du mois si chacun cotise 1500F, on peut payer sans aucune difficulté » nous explique un autre. On est entré dans une maison, où filles et garçons sont tous mélangés dans les chambres. On ne parvient même pas à faire le distinguo entre les chambres occupées par des filles et celles occupées par les garçons. Dans la maison, les chambres sont petites et ne font même pas plus de 2m de large. En face se trouve une toilette mal fagotée d’où sort une mauvaise. Dans les restaurants c’est un beau monde qui se grouille pour prendre leur dîner.
Tous les restaurants sont pleins et les uns attendent devant la porte. Dans ce quartier certains soutiennent que la vie est beaucoup moins chère que dans les autres lieux de la ville. C’est l’exemple de cette dame qui est restauratrice dans ce quartier depuis plus de dix ans. « Même si le kilo de riz a connu une hausse, moi je vend un plat de thiébou djeen à 300F parce que c’est beaucoup plus arrangeant et c’est l’exemple de beaucoup de restaurants du quartier. Si on vend un plat à 500F les jeunes n’ont pas suffisamment d’argent pour assurer les trois repas quotidiens » souligne t-elle. Elle envisage toutefois continuer à vendre à 300F même si elle ne gagne pas beaucoup de bénéfice. Dans ce quartier les agressions sont très fréquentes et c’est une zone où la vente de drogue est une source de revenue pour certains jeunes. Un homme à la cinquantaine affirme que « même si la police y fréquente de temps en temps, cela n’empêche pas les gens de s’adonner à cette vente illicite de la drogue ».
Montagne est isolé du reste de Dakar avec un manque d’électricité et de sécurité qui gangrène les activités de la population. Les habitants soutiennent que les autorités les écoutent d’une sourde oreille et ne ménage aucun effort pour améliorer les conditions de vie de la population.
Marché noir à Dakar
Rond point case- Bi : Un marché pas comme les autres
Situé entre l’unité 8 des parcelles assainies, le marché Dalifort et la station d’essence Shell de la même localité, le rond point Case Bi abrite chaque soir un marché spontané de vendeurs de téléphones portables unique en son genre. Dans ce coin de la banlieue dakaroise, l’informel est sans borne. Il est vingt heures, l’astre du jour a fini de disparaître derrière l’énorme bâtisse blanche qui surplombe le carrefour, lampions et lampadaires s’allument tous d’un coup comme par enchantement. Les vendeurs d’eau fraîche disparaissent peu à peu, des groupes d’hommes commencent à se former tout autour du rond point. Ne surgissant de nulle part, téléphones portables, gadgets électroniques et autres pacotilles s’offrent à perte de vue. Les marchandages vont bon train. « Qui veut un portable flambant neuf, double puces, bluetooth, photo. Ce n’est pas cher, prix chinois », s’écrit sans cesse un jeune homme, sac au dos. Quelques mètres plus loin un autre guette l’arrivée des clients. Il gesticule, effectue des va et vient incessants et s’assoit sur le pavé du trottoir l’air exténué. « Je viens ici chaque soir, je n’ai pas la chance d’aller à l’école et je peine à trouver un boulot, alors je revends des portables pour survivre au moins », confie t- il avant d’ajouter : « il m’arrive de rentrer bredouille, mais, parfois je m’en tire mal ».
Un passant attiré par l’affluence s’approche aussitôt, il est entouré par les vendeurs chacun vantant la qualité de ses call (téléphones portables). Le tintamarre est total. Coups de klaxon, éclats de voix et la musique provenant des cantines de l’autre côté du rond point inondent les tympans et rendent les discussions quasi inaudibles. « Je voulais juste avoir un idée sur la nature des portables ici vendus, mais ces gens là sont trop désordonnés » regrette un client vraisemblablement pas habitué au marché noir. Tous debout comme des sentinelles, les vendeurs et revendeurs s’affairent jusqu’à la station d’essence pour dénicher des clients parmi les automobilistes. Certains plus futés s’improvisent même laveurs de pare- brise et profitent de l’occasion pour exhiber leurs portables. L’effervescence s’amplifie, on discute dans tous les sens. Il est 21 heures l’heure de pointe du « market » (comme ils appellent communément le marché). « Je voulais un portable pour ma sœur, je lui avait promis. Il parait qu’ici il y en a pour toutes les bourses. Je sais que la qualité fait défaut mais par ces temps qui courent l’argent est introuvable » informe une cliente. Le soucis de la qualité tant décrié de leurs marchandises et les descentes récurrentes de la police sur les lieux brisent l’espoir de ces centaines de chômeurs livrés à eux-mêmes et ne trouvant pas d’autres alternatives pour gagner honnêtement leurs vies. « Presque chaque soir vers les coups de minuit ou même avant la police vient faire des rafles ici et si par malchance on t’arrête, tu paie 10000 FCFA en plus de passer la nuit au commissariat. C’est trop sévère pour nous » se désole un vendeur. Une pile de portables de diverses marques à la main, il sirote calmement son café et poursuit : « les choses sont devenues très sérieuses à Dakar c’est pourquoi en plus de ce petit commerce nous exerçons d’autres tâches pour essayer de s’en sortir ». Un peu à l’écart un homme vêtu d’un treillis décoloré discute avec un acheteur. « Mets ta puce et je t’appelle tout de suite, tu verras que la tonalité est bonne et l’écoute audible ». « Juste 25000f pour toi » ajoute t-il après avoir réussi l’essai. « Est-ce que tu as le chargeur »demande t-il en sortant de sa poche cinq billets de 5000fcfa. Le temps passe et le marché se vide lentement. Place aux tas d’ordures et d’immondices qui jonchent le sol. Rendez- vous pris le lendemain soir pour un autre marché noir aux portables toujours plus noir et plus animé.
Situé entre l’unité 8 des parcelles assainies, le marché Dalifort et la station d’essence Shell de la même localité, le rond point Case Bi abrite chaque soir un marché spontané de vendeurs de téléphones portables unique en son genre. Dans ce coin de la banlieue dakaroise, l’informel est sans borne. Il est vingt heures, l’astre du jour a fini de disparaître derrière l’énorme bâtisse blanche qui surplombe le carrefour, lampions et lampadaires s’allument tous d’un coup comme par enchantement. Les vendeurs d’eau fraîche disparaissent peu à peu, des groupes d’hommes commencent à se former tout autour du rond point. Ne surgissant de nulle part, téléphones portables, gadgets électroniques et autres pacotilles s’offrent à perte de vue. Les marchandages vont bon train. « Qui veut un portable flambant neuf, double puces, bluetooth, photo. Ce n’est pas cher, prix chinois », s’écrit sans cesse un jeune homme, sac au dos. Quelques mètres plus loin un autre guette l’arrivée des clients. Il gesticule, effectue des va et vient incessants et s’assoit sur le pavé du trottoir l’air exténué. « Je viens ici chaque soir, je n’ai pas la chance d’aller à l’école et je peine à trouver un boulot, alors je revends des portables pour survivre au moins », confie t- il avant d’ajouter : « il m’arrive de rentrer bredouille, mais, parfois je m’en tire mal ».
Un passant attiré par l’affluence s’approche aussitôt, il est entouré par les vendeurs chacun vantant la qualité de ses call (téléphones portables). Le tintamarre est total. Coups de klaxon, éclats de voix et la musique provenant des cantines de l’autre côté du rond point inondent les tympans et rendent les discussions quasi inaudibles. « Je voulais juste avoir un idée sur la nature des portables ici vendus, mais ces gens là sont trop désordonnés » regrette un client vraisemblablement pas habitué au marché noir. Tous debout comme des sentinelles, les vendeurs et revendeurs s’affairent jusqu’à la station d’essence pour dénicher des clients parmi les automobilistes. Certains plus futés s’improvisent même laveurs de pare- brise et profitent de l’occasion pour exhiber leurs portables. L’effervescence s’amplifie, on discute dans tous les sens. Il est 21 heures l’heure de pointe du « market » (comme ils appellent communément le marché). « Je voulais un portable pour ma sœur, je lui avait promis. Il parait qu’ici il y en a pour toutes les bourses. Je sais que la qualité fait défaut mais par ces temps qui courent l’argent est introuvable » informe une cliente. Le soucis de la qualité tant décrié de leurs marchandises et les descentes récurrentes de la police sur les lieux brisent l’espoir de ces centaines de chômeurs livrés à eux-mêmes et ne trouvant pas d’autres alternatives pour gagner honnêtement leurs vies. « Presque chaque soir vers les coups de minuit ou même avant la police vient faire des rafles ici et si par malchance on t’arrête, tu paie 10000 FCFA en plus de passer la nuit au commissariat. C’est trop sévère pour nous » se désole un vendeur. Une pile de portables de diverses marques à la main, il sirote calmement son café et poursuit : « les choses sont devenues très sérieuses à Dakar c’est pourquoi en plus de ce petit commerce nous exerçons d’autres tâches pour essayer de s’en sortir ». Un peu à l’écart un homme vêtu d’un treillis décoloré discute avec un acheteur. « Mets ta puce et je t’appelle tout de suite, tu verras que la tonalité est bonne et l’écoute audible ». « Juste 25000f pour toi » ajoute t-il après avoir réussi l’essai. « Est-ce que tu as le chargeur »demande t-il en sortant de sa poche cinq billets de 5000fcfa. Le temps passe et le marché se vide lentement. Place aux tas d’ordures et d’immondices qui jonchent le sol. Rendez- vous pris le lendemain soir pour un autre marché noir aux portables toujours plus noir et plus animé.
vendredi 8 mai 2009
Sortie pédagogique à l'ADIE
Dans le cadre de ses activités pédagogiques les étudiants de la première année du cesti ont visité mercredi l'ADIE(Agence de l'Informatique de l'Etat), située à Dakar prés de l'hopital Aristide Le Dantec. Ce centre de ressource de l'Agence de l'Informatique de l'Etat a été inauguré le 15 mars 2005 par son exellence Maitre Abdoulaye Wade Président de la République du sénégal. L'adie est une agence autonome rattachée à la présidence de la république.Selon Cheikhou Ly Directeur des relations extérieures et de la communication, "si on parle de bonne gouvernance il faut l'utilisation des TIC (technologies de l'information et de la communication) et du e-citoyen". C'est pourquoi l'Etat dui sénégal a mis sur place cette agence chargée de régulariser l'utilisation de l'informatique par les services publiques. L'adie est composée de 4 départements: direction de l'exploitation représentée par Mr Sall , direction des relations extérieures et de la communication, direction des études et des ingénieuries et la direction du cadre juridique. L'adie a construit un centre de ressource aux technopoles. A partir de ce centre il peuvent surveiller tout le réseau. Elle a mis aussi sur place la téléphonie IP et a offert l'internet à l'ensemble des agences de l'Etat avec une boite à lettres email sécurisée et d'un calendrier qui leur est propre.Cette téléphonie IP selon toujours MR Ly permet des appels sans coûts entre les agents de l'Etat. Pour cela ils ont mis en place un outil collaboratif qui facilite le partage. L'adie a aussi formalisé un site des démarches administratives pour faire économiser aux citoyens des déplacements coûteux en temps et en argents. C'est avec tous ces efforts l'adie a reçu le prix TIGA Awards. Selon mr Ly les ambitions de l'adie est de mettre sur place le site SAFI pour faire fonctionner l'Etat au quotidien et la mise sur place d'un projet global de téléprocédures, Développer le site du journal officiel( Lois, décrets arrétés et récipissés),l'extension de l'intranet aux nivau des capitales régionales avec la coopération chinoise et au niveau des capitales départementales avec la coopération corréenne. Ces principaux chantiers de 2009 est la visioconférence entre des établissements prioritaires, la densification des démarches en lignes, la télémédecine dans les différents centres hospitaliers, la formation en ligne et le lancement du plan géomatique national. Les réponses juridiques des autorités sénégalaises sur la société de l'information est selon mrMouhamadou Lô(directeur du cadre et conseiller juridique de l'adie) la création d'organismes spécifiques( ARTP, ADIE), création d'un audit de l'environnement juridique et institutionnel pour connaitre les risques et la mise sur pied de 4 lois pour fixer les régles applicables. la société sénégalaise de l'information est soumise à un cadre juridique complet et précis
lundi 4 mai 2009
sport
Balla Guéye2- Tapha Guéye
Belle victoire du lion de Guédiawaye
Hier le stade Demba Diop a vibré au rythme du tam- tam avec un grand grand combat qui a opposé Thapha Guéye le tigre de Fass à Balla Guéye 2 le jeune prodigue de Guédiawaye. Le poulain de balla usé de sa force et de sa technique pour terrasser celui qu'on nomme le technicien de Fass en moins de 3 minutes. Lors de sa dernière sortie Balla Guéye a été terrasser par Eumeu séne de l'écurie Boul faalé. Une défaite qui a dimunié la popularité de celui qui était considéré par certains comme le futur successeur de Yakhya Diop Yékini le roi des arénes. Mais ne voulant pas sortir dans la cour des ténors le lion de Guédiawaye s'est battu pour sortir victorieux de ce combat et de pouvoir récupérer ses supporters qui commençaient à avoir du doute sur son avenir dans la lutte. Ce combat était sans enjeu pour tapha Guéye aprés plus de vingt ans passés dans l'aréne. C'était son 45e combat qu'il a livré dans l'aréne et 25 victoire enregistré sur son palmarés. S'il avait gagné ce combat tapha guéye pouvait battre le record de nombre de victoire dans l'aréne. Mais avec cette défaite c record est remporté par l'homme des bérets verts Boy Kairé de soumbédioune . Dans les préliminaires yékini junior a battu doubaless 2 et Ness a été battu par birahim 2.
Belle victoire du lion de Guédiawaye
Hier le stade Demba Diop a vibré au rythme du tam- tam avec un grand grand combat qui a opposé Thapha Guéye le tigre de Fass à Balla Guéye 2 le jeune prodigue de Guédiawaye. Le poulain de balla usé de sa force et de sa technique pour terrasser celui qu'on nomme le technicien de Fass en moins de 3 minutes. Lors de sa dernière sortie Balla Guéye a été terrasser par Eumeu séne de l'écurie Boul faalé. Une défaite qui a dimunié la popularité de celui qui était considéré par certains comme le futur successeur de Yakhya Diop Yékini le roi des arénes. Mais ne voulant pas sortir dans la cour des ténors le lion de Guédiawaye s'est battu pour sortir victorieux de ce combat et de pouvoir récupérer ses supporters qui commençaient à avoir du doute sur son avenir dans la lutte. Ce combat était sans enjeu pour tapha Guéye aprés plus de vingt ans passés dans l'aréne. C'était son 45e combat qu'il a livré dans l'aréne et 25 victoire enregistré sur son palmarés. S'il avait gagné ce combat tapha guéye pouvait battre le record de nombre de victoire dans l'aréne. Mais avec cette défaite c record est remporté par l'homme des bérets verts Boy Kairé de soumbédioune . Dans les préliminaires yékini junior a battu doubaless 2 et Ness a été battu par birahim 2.
samedi 2 mai 2009
remaniement ministériel
aprés la démission du premier ministre hadjibou soumaré le président de la république Abdoulaye Wade a nommé Souleymane Ndéné Ndiaye comme premier ministre du sénégal. Dans ce remaniement on note le retour de Aida Mbodj de Thierno Lô et l'entée de nouvelles personnes comme le fils du président de la république Karim wade qui est nommé ministre des infrastructures dans le nouveau gouvernement. Beaucoup de ministres comme bacar Dia, ousmane Ngom, Mame birame Diouf, Landing Savané entre autre ont été remercié. La formation du nouveau gouvernement a provoqué des manifestements dans certaines localités du pays qui ont vu leurs ministres être limogé.
lundi 23 mars 2009
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